lundi 28 décembre 2009

le mouvement culturel amazigh et son influence.

le mois d'avril 1980 est celui du printemps amazigh. manifestations de rue, grève générale et constitution de comités pour la défense de la culture amazigh et des liberté démocratiques mirent en émoi l'ensemble de la kabylie et réalisèrent la mobilisation d'une grande partie de la population de la région.

avec l'explosion du printemps amazigh, la revendication culturelle, politique amazigh cessa d'être confinée dans le milieux étroits(étudiants, émigration...) pour devenir un véritable mouvement sociale. ce fut le premier mouvement social qui creusa une brèche dans monolithisme de la vie politique algérienne depuis l'accession du pays à l'indépendance nationale.

les militants amazighs ne restèrent pas longtemps les seuls à organiser l'opposition politique au régime algérien. au début des années 80, un  mouvement islamistes s'organisa au sein d'une nébuleuse associative que l'on engloba alors sous le nom de frères musulmans. par ailleurs, les militants du PAGS qui étaient longtemps restés dans une posture de type" soutien critique" vis a vis du pouvoir, radicalisèrent leurs option.

une fraction du pouvoir algérien, inspirée en cela par l'aile gauche du parti unique, fln, ne cessa de jouer les militants du PAGS, contre les militants culturels amazigh, tandis qu'une autre fraction de l'état misait davantage sur l'opposition islamiste afin de neutraliser a la fois le mouvement amazigh et les pagsistes.

enfin, les pagsistes s'opposaient spontanément aux islamistes. mais au total, la confrontation et les affrontement entre les trois formations ne sortirent presque jamais des université d'Alger et de Tizi ouzou qui étaient les seuls lieux de rencontre possible des protagonistes.

en kabylie, les populations étaient massivement acquises au mouvement amazigh, dont les militants joueront un role de premier plan dans la redynamisation des traditions municipales villageoises.

les islamistes étaient quasi absents de la région et ceux qui y demeuraient adoptaient un profil bas, tandis que les militants du PAGS structurés en cellule partisane de type marxiste-léniniste, n'avaient aucune assise sociale ni aucune possibilité de mobiliser les populations de kabylie.

massinissa.

a suivre

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