dimanche 27 décembre 2009

Où va le peuple kabyle...

Question pertinente qu’un nombre infini de Kabyles se pose et se torture les méninges pour arracher du silence la solution. Ou va-t-on ? Quelle perspective se dessine, sur la route du futur, du peuple kabyle ?
D’opportunité historique négligée, en semi-échec des précurseurs, de l’idée kabyle. L’histoire de cette région se rédige sous la forme d’une intrigue dramatique. Le scénariste est fourbe, manipulateur, absolutiste, illusionniste. Son personnage principal mêle, le « divin », la phraséologie des mythes, la conquête, le mensonge des promesses relevant d’une psychiatrie lourde. Agissant de la sorte sur les esprits traumatisés, les convainquant de leur schizophrénie aiguë, rabâchant qu’en dehors de « leurs » connaissances, nul salut divin, aucune guérison, n’est envisageable.

Les victimes oscillent, plus précisément, rebondissent, tels une balle de tennis, entre un attachement aux racines et une vénération aveugle pour le maître de l’illusion. Le responsable de l’errance, à travers les siècles, des Kabyles. Sans autre objectif, que la mise en place des structures, moyens de leur propre domination, d’oppression, par l’absolutiste. Ici le syndrome de Stockholm, prends une forme, clownesse.
Le temps s’écoule, s’écoule, le territoire d’expression de l’idée se rétrécit. Il ne reste plus qu’une colline, à traverser pour l’adversaire. Une colline gardée par de irréductibles amazighs, à l’âme préservée de la corruption, du dogme destructeur, qui ont fragmenté l’esprit amazigh en deux pôles antagonistes : amour pour les racines, foi aveugle pour le dogme du prédicateur des ténèbres.

Le temps de la décision, le temps de la conclusion, le temps du dernier point en bas de la page, est arrivé. Aucune hésitation, aucun tâtonnement, ne sont permis, en effet, si les Kabyles ne se décident a prendre la décision, a faire un choix d’avenir, le temps lui-même, s’en chargera. Inutile de rajouter qu’il est fort probable que l’adversaire orientera, influencera son choix.

Il se chemine vers une conclusion certaine, une émancipation définitive ou une disparition irrévocable. En effet le voici parvenu à un carrefour, rendu inévitable, moins par le temps, sa volonté, cependant par l’attraction qu’exerce la mondialisation sur les points fragiles du monde. Ce peuple a une infime chance de sortir indemne des objectifs de ladite mondialisation, toujours occupée à rassembler, les « faibles » selon le canon des « forts », dans l’optique de les éjecter hors des frontières de la carte planétaire, de demain.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire